(Agence Ecofin) - 30% des terres arables du Sénégal, soit 669 958 hectares : c’est la superficie ayant fait l’objet « d’acquisitions massives » selon Moussa Mbaye, secrétaire exécutif du réseau international ENDA Tiers-monde. Pour l’expert, ces acquisitions « sont un phénomène qui prend chaque jour des proportions de plus en plus inquiétantes ».
Au cours d’une conférence internationale par l'ONG Enda Tiers-monde et la Fondation Friedrich Ebert, il a expliqué que cette situation défavorise l’agriculture familiale qui constitue une des principales sources de revenus du continent. «L'agriculture familiale africaine emploie les 2/3 de la population africaine et contribue à hauteur de 35 % au PIB » énonce-t-il.
Aussi estime-t-il que des stratégies doivent-elles êtres mises en œuvre pour inverser la tendance, d’autant plus que le réchauffement climatique constitue un facteur défavorable, susceptible d’aggraver les conséquences de cette situation.