(Agence Ecofin) - Le Front des organisations nationales contre la corruption (Fonac) était face à la presse hier, 6 février 2017. Il a fait de nombreuses révélations sur les raisons de l’échec de l’opérateur de téléphonie mobile Libercom à s’imposer comme une société télécoms de qualité sur le marché national. Entre les dépenses injustifiées, la dilapidation du peu de ressources de l’entreprise, le président du Fonac, Jean Baptiste Elias (photo), a dénoncé la mauvaise gestion de la branche mobile de l’opérateur historique Bénin Télécoms SA.
Selon le Fonac, bien que le chiffre d’affaires de Libercom chute au fil des années, la direction générale de l’opérateur télécoms poursuit avec sa mauvaise gestion. La société télécoms croule sous les forfaits téléphoniques octroyés à des personnalités de la République ; le nombre de directions techniques est passé de trois à sept ; le nombre de postes de responsabilité est passé de vingt-six à cinquante-quatre et plusieurs agents nommés à ces nouveaux postes ont été reclassés dans des catégories supérieures. Tous ces changements injustifiés, estime le Fonac, ont des impacts financiers importants sur l’entreprise.
En somme, le Fonac considère que Libercom fonctionne au-dessus de ses moyens. Ses constantes dépenses irrationnelles poussent progressivement la société télécoms à la faillite. La privatisation de Libercom est engagée depuis 2014. Le succès de l’opération avait été conditionné par la scission entre la branche de téléphonie mobile et la branche de téléphonie fixe.
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