(Agence Ecofin) - Le ministre de la Poste et des TIC (MPTCI), Bruno Koné, s’est expliqué le 1er août 2013 sur l’attribution en 2012 d’une licence 3G à l’opérateur Moov alors que l’entreprise avait été recalée du processus faute de satisfaire aux conditions exigibles. « Si c’était à refaire, je le referais » a affirmé le ministre, qui répondait aux questions des journalistes lors de la rencontre organisée pour dresser le bilan de son département ministériel et présenter ses perspectives.
Selon les raisons évoquées par Bruno Koné « l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers le Ministère de la poste et des TIC que je dirige, avait 4 licences 3G+ à vendre aux 5 opérateurs existant en son temps, pour accroître leurs offres de services ». La tâche de sélection a été confiée à l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI), aujourd’hui Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), qui a lancé un appel d’offres.
Mais sur les cinq opérateurs présents dans le pays, seuls trois (Orange-CI, MTN-CI et Moov-CI) ont postulé. Après analyse des dossiers, l’ATCI a sélectionné 2 opérateurs, estimant que Moov ne remplissait pas les conditions demandées. « Moov-CI nous a saisis et, nous aussi, avons constaté que les conditions n’étaient pas remplies. Dans les négociations, nous avons réussi non seulement à vendre la licence à Moov au même prix de 6 milliards FCFA, mais obtenu des promesses fermes de la part de ses dirigeants de se mettre au niveau des autres acquéreurs de licences 3G. Et le temps nous a donné raison », a souligné M. Koné.
Pour le ministre, si Moov n’avait pas été repêché, le pays, qui était en période de reconstruction, n’aurait eu que deux opérateurs avec une licence 3G et aurait perdu une grosse somme d’argent qui lui a été bien utile pour l’après-crise.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.