(Agence Ecofin) - L’Europe maintiendra, au cours des prochaines années, sa position de « principal importateur » du gaz algérien, selon Miguel Arias Canete, commissaire européen en charge du climat et de l’énergie, qui a dynamisé, le 5 mai à Alger, le partenariat stratégique sur l’énergie entre Bruxelles-Alger datant de 2013.
«L’Algérie, qui recèle des ressources énormes en hydrocarbures, est un partenaire majeur et fiable de l’Europe, qui restera le principal importateur de gaz algérien dans les prochaines années», a déclaré Miguel Arias Canete, rapporte El Watan.
C’est en réponse, apprend-on, au ministre algérien de l’énergie Youcef Yousfi qui a plaidé pour un accroissement sensible des investissements dans le secteur de l’énergie en Algérie.
Pour Yousfi, a-t-on précisé, les débouchés sûrs et stables au gaz algérien en Europe passent également par la « mise en adéquation des infrastructures nécessaires en Algérie et en Europe pour faciliter les approvisionnements ». Le commissaire européen a rassuré la partie algérienne, précisant que les discussions sur la question du renforcement des investissements et ses modalités feront l’objet, l’année prochaine, d’un forum qui sera organisé à Alger.
Depuis peu, l‘Union européenne, à rude épreuve sur le gaz russe, a replacé dans son viseur l’Algérie qui est un de ses principaux fournisseurs. Une bonne situation pour ce pays qui a renforcé, en fin d’année 2014, sa capacité de production de GNL avec une usine d’une capacité de 4,7 millions de tonnes par an pour mieux satisfaire la demande domestique mais aussi ses engagements à l’exportation.
Mais, l’Algérie traverse une situation de recul de 7% par an depuis 2008 de sa production du pétrole et du gaz, face à une demande nationale en augmentation de 12% par an.
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