(Agence Ecofin) - L’Egypte s’est forgée une stratégie fignolée sur le gaz qui lui permettra de devenir vers 2020, même avant ce délai, un pays exportateur de gaz. C’est la conviction exprimée par le Premier ministre Ibrahim Mahlab (photo), lors d’une visite d’inspection dans la compagnie pétrolière Rashid Petroleum Company (Rashpetco) le 6 avril, rapporte le site du gouvernement égyptien.
M. Mahlab fonde son espoir sur quelque 50 accords d’exploration énergétique signés par le ministre égyptien des hydrocarbures pour des investissements estimés à 12,1 milliards de dollars et les découvertes pétro-gazières se succédant dans ce pays qui traverse une grave crise énergétique.
C’est à un moment où l’analyse des investissements pour la mise en valeur des champs gaziers a conclu à un besoin de 20,8 milliard de dollars pour une production journalière de 3,2 milliards m3, apprend-on.
A l’épreuve d’une crise sur le gaz, l’Egypte a recouru, récemment, à des rapprochements stratégiques pour importer du gaz de la Russie et de l’Algérie qui lui fournira six cargos de GNL entre avril et septembre 2015.
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