(Agence Ecofin) - Manuel Ferreira de Oliveira, CEO de Galp Energia, a estimé à plus de 100 milliards $ les investissements nécessaires à l’exploitation des réserves de gaz naturel du bassin sédimentaire de Rovuma, dans une confidence faite au site Macauhub à Maputo.
Il explique, d’après cette source, que la construction d’une unité de liquéfaction de gaz naturel coûterait environ 8 milliards $ et que, sur la base des réserves de gaz découvertes à ce jour dans ce bassin, les coûts, pour près de 12 unités nécessaires, atteindraient facilement 100 milliards $.
Ferreira de Oliveira fait noter, dit-on, que d’autres projets, dont l’exploration d’autres ressources et la construction des usines de transformation du gaz en carburant liquide (GTL), vont sans conteste porter le coût global au-delà des 100 milliards $ estimés.
Le pétro-gazier portugais Galp Energia est un partenaire du groupe italien ENI dans le projet de GNL portant sur 85 trillions pieds-cubes de gaz, qui doit entrer dans la phase de développement en 2015 sur la zone 4, Area 4, dans le basin Rovuma.
Selon Fabrizio Trilli, directeur du groupe ENI pour l’Afrique de l'Est, cité par Macauhub, l’idée dans ce projet est d’aller à la construction de deux unités de liquéfaction de gaz naturel qui entreraient en production en 2020 dans la péninsule mozambicaine d’Afungi.
Le pétro-gazier ENI détient à 50% le projet contre 20% pour la compagnie chinoise CNPC et 10% pour chacun des autres partenaires KOGAS, Galp Energia et ENH.
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