(Agence Ecofin) - L’opérateur de téléphonie mobile Vodacom, branche africaine du groupe britannique Vodafone, a annoncé dans un communiqué son désir de modifier la structure d’acquisition de l’opérateur de téléphonie fixe Neotel. Vodacom n’a pas donné de détails sur la nouvelle structure qu’elle veut faire valoir. Sa décision découle d’une étude approfondie des conditions qui lui ont été fixées par la commission de la concurrence pour valider son rachat de la filiale sud-africaine de Tata Communications.
D’après Vodacom, ces conditions sont de nature à faire chuter la valeur de la transaction qui était évaluée à 500 millions de dollars. Afin de ne pas compromettre la rentabilité du marché, le régulateur de la concurrence avait recommandé que Vodacom n’utilise par directement ou indirectement le spectre de fréquence de Neotel pendant une période de deux ans après l’acquisition. Vodacom devrait également effectuer un investissement de 10 milliards de rands (806 millions dollars) dans le réseau fixe, data et infrastructures télécoms. Enfin, Vodacom devrait s’assurer que deux ans après l’acquisition de Neotel, les 30% des actions de Neotel qui devrait être détenue par les actionnaires du Black Economic Empowerment représentent une valeur d’1,4 milliard de rand (112 840 000 dollars).
Vodacom a jusqu’au 7 décembre 2015 pour informer le tribunal de la concurrence de nouvelle structure de l’acquisition de Neotel. Passé ce délai, l’opération de rachat pourrait être simplement annulée par ledit tribunal, ou alors sanctionnée d’une amende. Entretemps, la procédure de contestation devant la justice par les concurrents MTN, Cell C et Telkom se poursuit.
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