(Agence Ecofin) - Jusqu’à présent, aucun groupe télécom n’a fait de propositions concrètes au gouvernement algérien pour les 20% de part que l’opérateur de téléphonie mobile Mobilis, filiale d’Algérie Telecom, compte ouvrir au public dès son entrée à la bourse d’Alger. Le 15 mars 2015, Zorha Derdouri, la ministre des technologies de l’information et de la communication, invitée de la radio chaîne de III, a déclaré n’avoir enregistré à ce jour que des « manifestations d’intérêts ».
Le groupe français Orange et le britannique Vodafone sont les seules entreprises qui ont déjà clairement montré leurs intentions pour les parts de Mobilis. Les deux compagnies doivent maintenant passer à l’étape suivante en discutant avec le gouvernement algérien du montant d’acquisition des 20% du capital de Mobilis. Il faut noter que Mobilis n’a pas finalement pas été introduit à la bourse d’Alger. Ce qui pourrait justifier l’absence d’offres concrètes des opérateurs français et britanniques.
C’est Karim Djoudi, le ministre des Finances, qui avait dévoilé lors d’une conférence de presse organisée le 25 avril 2013, l’intention du gouvernement d’ouvrir le capital de Mobilis à la bourse d’Alger. L’objectif derrière cette décision étant la redynamisation du marché financier algérien, timide, à travers l’attrait des investisseurs pour des placements dans les valeurs mobilières.
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Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.