(Agence Ecofin) - Le groupe télécoms indien Tata Communications Ltd ne se laisse pas décourager par l’échec de l’acquisition de sa filiale Neotel par Vodacom en Afrique du Sud. Quelques jours seulement après le rejet de cette opération par la Haute Cour de Prétoria, Tata Communications Ltd est déjà en quête d’un nouveau repreneur.
Le 2 mars 2016, Vinod Kumar (photo), le directeur général du groupe, l’a confirmé à Reuters en expliquant: « nous étions en discussion avec Vodacom, aussi il n’y avait pas un autre potentiel acquéreur avec lequel nous étions engagés… Cependant, beaucoup d’acteurs du marché ont exprimé un intérêt et maintenant le temps est venu pour nous d’explorer ces options ».
Tata Communications Ltd cherche à se séparer de sa filiale Neotel, spécialisée dans la téléphonie fixe et l’Internet en Afrique du Sud, depuis 2014. La société acquise en 2008, après qu’elle ait remporté devant Telkom le contrat de construction d’un nouveau réseau de téléphonie fixe en Afrique du Sud, semble ne plus satisfaire les ambitions du groupe télécoms indien. Vodacom proposait 7 milliards de rands (445 900 000 dollars) pour l’acquérir afin de renforcer ses capacités techniques sur le marché du très haut débit. Mais le deal s’est heurté à une vive opposition de la concurrence qui y a vu un danger pour ses affaires.
Malgré l’approbation de l’opération, donnée par l’Autorité indépendante des communications d’Afrique du Sud (Icasa), ainsi que les régulateurs télécoms de la zone Afrique Australe, Telkom, Cell C et MTN ont bataillé dur pour que la justice sud-africaine juge le deal Vodacom- Neotel dangereux pour la compétitivité du marché télécoms national.
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