(Agence Ecofin) - Un article de Jeune Afrique rend compte de l'évolution de la formation à distance en Afrique grâce à des institutions comme l’Agence universitaire de la francophonie, l’Université virtuelle africaine ou l’Université virtuelle de Tunis.
L'article cite le cas d'un juriste Burkinabè, HamidouYaméogo, qui soutient un master 2 en droit du cyberespace africain. Il a présenté son mémoire par visioconférence, avec des jurés à Saint-Louis et à Dakar, pour un diplôme délivré par l'Université Gaston Berger de Saint-Louis. Sa formation s'est faite sur un an via Internet. HamidouYaméogo, écrit Jeune Afrique, « a ainsi pu se connecter à une plateforme sur internet où il trouve cours et exercices »avec pour avantage celui de travailler « où il veut, quand il veut », même si « les examens, organisés dans les campus numériques de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), ont lieu en présentiel ».
L'AUF « supervise 36 formations à distance. L'an dernier, (elle) a reçu plus de 12000 candidatures pour la deuxième année consécutive, alors qu'elle n'en dénombrait que 5000 en 2005 ». 82,5% des candidatures viennent d'Afrique subsaharienne, dont 16,24% du Cameroun, 13,17% du Burkina Faso et 7% de Maghreb.
En Tunisie, l'Université virtuelle de Tunis propose aussi ses diplômes aux universités maghrébines, ainsi que des modules indépendants en informatique, en anglais ou en entrepreneuriat.
« Dans plusieurs pays, notamment au Kenya, en Tanzanie ou au Sénégal », lit-on dans l'article de Jeune Afrique, « plusieurs institutions universitaires sont partenaires de l’Université virtuelle africaine (UVA). Cet organisme, créé par la Banque mondiale en 1997, revendique pas moins de 40000 diplômés à travers l’Afrique ».
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.