(Agence Ecofin) - Le président égyptien Abdel Fatah El Sissi a signé un décret qui consacre l'entrée en vigueur de la taxe sur les transactions boursières, aussi bien pour les acheteurs que pour les vendeurs.
Au cours de la première année d'exécution de cette loi, il sera exigé un droit de timbre de 1,25 livre égyptienne (LE) pour chaque bloc de transaction de 1000 LE. Ce montant sera porté à 1,5 LE au cours de la deuxième année et à 1,75 LE à la troisième année.
Evoquant le sujet au mois de mars dernier, le ministre égyptien des finances faisait savoir, que le gouvernement espère mobiliser à travers ce mécanisme, des recettes oscillant entre 1 et 1,5 milliard LE (55 et 80 millions $).
Dans le même temps, le président égyptien a prolongé de trois années supplémentaires, le gel de l'application de la loi qui prévoyait d’imposer 10% de taxes sur les gains en capitaux. La mesure avait été contestée par les investisseurs. Dans un contexte marqué par l'objectif d'attirer des investisseurs notamment étrangers, le gouvernement égyptien a plusieurs fois repoussé son application.
Jeudi 22 juin et dernier jour de transaction boursière de la semaine, l'EGX 30, l'indice qui regroupe les 30 meilleures capitalisations du marché financier égyptien a terminé sur une hausse de 0,30%. Globalement, l’Egyptian Exchange durant cette période, a cumulé une plus-value de 5 milliards de livres égyptiennes, sur sa valorisation de la semaine précédente.
Idriss Linge
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.