(Agence Ecofin) - L’Egypte a reçu 40 milliards de dollars d’investissements et de transferts provenant de l’étranger depuis la mise en flottaison de la monnaie en novembre 2016, a annoncé le vice-gouverneur de la Banque centrale, Rami Aboul Naga.
Ces fonds comprennent les recettes provenant des exportations, les transferts des migrants et les investissements étrangers, a-t-il précisé, indiquant que les tranches de prêts versés par le Fonds monétaire international (FMI) et les eurobonds de 7 milliards $ émis par le pays n’ont pas été comptabilisés.
Selon la Banque centrale, les recettes en devises de l’Egypte ont progressé graduellement depuis la mise en flottaison de la livre, qui était l’une des conditions posées par le Fonds monétaire international (FMI) pour le déblocage d’un prêt de 12 milliards de dollars. Les investisseurs étrangers ont en effet acheté davantage d’actions et de titres de dette, tandis que les dollars, naguère négociés par les Egyptiens sur le marché noir, sont revenus au système bancaire.
La majorité des Égyptiens n’a pas cependant encore ressenti les retombées de la reprise de l’économie. L’inflation s’est établie à plus de 33% en juillet dernier. Dans le même temps, la pression fiscale a augmenté et le gouvernement a supprimé les subventions sur plusieurs produits de base. Environ la moitié des 93 millions d’Egyptiens vivent aujourd’hui en dessous ou à proximité du seuil de la pauvreté.
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