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Enlevée par Boko Haram, l’épouse du Vice-Premier ministre camerounais aurait été libérée

  • Date de création: 28 juillet 2014 14:38

(Agence Ecofin) - Important : Des proches du vice PM ministre Ali ont démenti l’information de RFI. L’épouse de M. Ali n’aurait donc pas été libérée.

Selon Radio France International (RFI), l’épouse du Vice-Premier ministre camerounais, Amadou Ali (photo), enlevée le 27 juillet 2014 par l’organisation terroriste nigériane Boko Haram, aurait été remise en liberté, moins de 24 heures après l’attaque perpétrée dans la localité de Kolofata, située dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, frontalière au Nigéria.

Mme Ali, à en croire la même source, aurait été libérée dans des circonstances encore «floues», en compagnie des autres otages emmenés dans leur retraite par les membres de la secte islamiste. Il s’agit notamment, apprend-on, du Lamido (chef traditionnel) et maire de Kolofata, Seiny Boukar Lamine, de «son épouse, de ses deux filles, et de plusieurs gendarmes».

Pour l’heure, les informations sur le bilan de cette attaque qualifiée par le gouvernement camerounais «d’agression brutale et d’une violence inqualifiable, de la part de l’organisation terroriste Boko Haram», sont encore parcellaires. Mais de sources concordantes, cette agression aurait fait entre 10 morts et 16 blessés, dont 9 soldats du Bataillon d’Intervention rapide (BIR), une unité d’élite de l’armée camerounaise déployée en grand nombre le long de la frontière avec le Nigéria. Un des civils décédés est présenté, par certaines sources, comme étant un membre de la famille du Vice-Premier ministre, Amadou Ali.

Réagissant à cette agression le 27 juillet 2014, le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma, a loué la bravoure des forces de défense camerounaises, qui ont «vigoureusement riposté contre cette agression barbare, et contraint l’ennemi à battre en retraite». Le porte-parole du gouvernement a, par ailleurs, réitéré la détermination du Cameroun à combattre Boko Haram.

«Je demande à nos populations, ainsi qu’à toute autre personne vivant sur le territoire national, qui détiendrait une information de quelle que nature que ce soit, susceptible d’aider nos forces de défense et de sécurité à barrer la voie à ces agresseurs, d’utiliser tous les moyens de communication à leur portée, qu’il s’agisse d’appels téléphoniques, d’envois de Sms, de courriers électroniques, du bouche à oreille ou de la dénonciation directe, pour mettre de telles informations à la disposition des autorités administratives, ou de nos forces de défense et de sécurité», a déclaré le Ministre Tchiroma.

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