(Agence Ecofin) - Rio Tinto a soumis la première version de l’étude de faisabilité bancable (EFB) pour les infrastructures ferroviaires et portuaires de Simandou Sud et ce, dans les délais.
M. Alan Davies, le PDG de Rio Tinto Diamants & Minéraux, s’est dit « heureux que les partenaires de Simandou aient livré les versions initiales des études de faisabilité bancable de la mine et des infrastructures aux dates convenues. » complétant que « celles-ci sont des jalons importants pour le développement du projet ».
Il faut rappeler que cette première évaluation permettra au projet d’enclencher une autre étape de sa mise en oeuvre. Celle-ci s’articulera autour d’un calendrier intégré dont l’usage d’affiner et d’optimiser le plan de développement du projet.
M. Bao Yu, Président de Chinalco Iron Ore Holdings (CIOH) affirme quant à lui que « la livraison des études initiales de faisabilité pour le Chemin de Fer et le Port, par de grandes entreprises de construction chinoises, représente des étapes importantes pour le projet Simandou. Il est envisagé que, sous la direction de l’équipe de Rio Tinto, les partenaires continuent à préciser les études, réduire les coûts en capital et améliorer la viabilité économique du projet, afin de livrer des rapports finaux de qualité en mai 2016. »
Si aucun retard n’est observé, la soumission des EFB finales et des activités facilitatrices de l’État pour le projet Simandou Sud se dérouleront en mai 2016. Ce n’est qu’à la suite de cette étape que le Consortium d’infrastructures indépendant sera mis en place. Sa fonction sera de financer et de construire les infrastructures portuaires et ferroviaires.
Simandou Sud est un projet d’extraction de minerai de fer auquel est intégré un projet infrastructures de transport jamais réalisé en Afrique. Il est situé sud-est de la Guinée.
Les partenaires de Simandou Sud sont la République de Guinée (7,5%), Rio Tinto (47%), Aluminum Corporation of China (“Chinalco”) (41%) et la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, (4,6%).
Stéphanie C. TOHON
Accra, Ghana