(Agence Ecofin) - 32. C’est le nombre de découvertes de pétrole et de gaz qu’a effectué la Sonatrach en 2016, selon Amine Mazouzi (photo), son PDG.
Il faut souligner que c’est 10 de plus qu’en 2015. Un motif de satisfaction pour le responsable qui a expliqué au groupe britannique d'expertise économique Oxford Business Group (OBG) que ce résultat est favorisé par un investissement de 70% des ressources de l’entreprise dans la recherche et l’exploration d’hydrocarbures.
Comme l’indique l’Agence de presse algérienne (APS), outre l’exploration de pétrole et de gaz, les investissements de la Sonatrach sont également consacrés à l'augmentation de la production, au développement des gisements, à la liquéfaction du gaz, au raffinage, au développement des produits pétroliers et gaziers et à l'exploration de nouveaux marchés.
Néanmoins, la société est plus ambitieuse. Son patron a fait savoir que malgré la chute des prix du pétrole, il est envisagé d’investir 70 milliards de dollars supplémentaires pour augmenter les réserves nationales, sur les cinq prochaines années. Il a indiqué que le programme sera financé sur fonds propres de l’entreprise. « Pour l'exécution de ce programme d'investissement, nous allons recourir à l'autofinancement », a-t-il affirmé.
Le responsable a aussi promis que trois raffineries pétrolières seront mises en place dans le nord du pays, dans les prochaines années. La première devrait sortir de terre en 2020, date à laquelle l’Algérie prévoit de devenir un acteur de premier plan dans l’approvisionnement mondial en gaz et en pétrole.
L’Algérie est le premier producteur africain de gaz et le troisième producteur de pétrole derrière le Nigéria et l’Angola.
Olivier de Souza