(Agence Ecofin) - « Koffi Olomidé (photo) a été interpellé tôt ce matin en exécution d’un mandat du procureur qui voudrait l’interroger », a déclaré le général Célestin Kanyama, chef de la police de Kinshasa, ce 26 juillet 2016. On apprend aussi que l’arrestation a eu lieu au domicile du chanteur.
Le scandale qui éclabousse Koffi Olomidé depuis vendredi dernier, 22 juillet 2016, a donc pris une tournure judiciaire. La star congolaise avait, en effet, assené un violent coup de pied à l’une de ses danseuses à l’aéroport international Jomo Kenyatta. Un acte qui lui a valu d’être expulsé du pays et l’annulation du concert prévu ce jour. Un autre spectacle a été annulé en Zambie.
La scène de violence s’est produite en public. La vidéo a fait le tour du web. Sur les plateaux télé de plusieurs chaînes Tv kenyanes, Koffi Olomidé a d’abord nié les faits, expliquant qu’il a plutôt voulu « protéger » ses deux danseuses, Pamela et Cindy, qui subissaient les provocations d’une ancienne membre de son groupe « Quartier latin ». La vedette a alors parlé d’une vidéo montée pour le salir. Pourtant, une autre vidéo publiée sur la page Facebook de la star le montre présentant des excuses à Pamela qu’il avait frappée. Il la prend même par les épaules. L’intéressée confirme que son « protecteur » serait incapable de lui faire le moindre mal.
Koffi Olomidé n’en est pas à sa première incartade. Il est poursuivi en France pour « viol sur mineures, séquestration, actes de barbarie en bande organisée et trafic d’êtres humains ». En août 2012, il avait été condamné à Kinshasa à 3 mois de prison avec sursis, pour « coups et blessures volontaires » sur son producteur.
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