(Agence Ecofin) - Le doute plane désormais sur la tenue du prochain Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), prévu du 28 février au 3 mars 2015. Le grand rendez-vous événementiel attendu au Burkina Faso s’est en état d’alerte maximum face à l’épidémie Ebola.
La menace Ebola a déjà justifié le report sine die de trois autres rendez-vous majeurs : le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie (Sitho), le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (Siao) et le Tour cycliste du Faso.
A cela, il faut ajouter le report du Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur « ’l'Emploi, l’éradication de la pauvreté et le développement inclusif » qui devait se tenir du 2 au 7 septembre derniers. « C’est par mesure de précaution. Nous avons un système de veille qui fonctionne bien, mais avec le cas survenu aux Etats-Unis d’Amérique, notre système risque d’être éprouvé si jamais il y a le moindre cas d’Ebola au Burkina Faso. C’est pour cette raison que le gouvernement burkinabè évite l’organisation de toutes les manifestations pouvant regrouper des milliers de personnes », a déclaré sur les ondes de Rfi, Alain Edouard Traoré, ministre burkinabè de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Concernant le Fespaco, le Comité national d’organisation de l’édition 2015 vient de faire sa rentrée. Le délégué général, Michel Ouedraogo, a pris acte du report du Sitho et du Siao. Mais il a demandé que les préparatifs se poursuivent, dans l’espoir que le 24ème Fespaco s’ouvrira le 28 février 2015, comme prévu.
Lire aussi
08/10/2014 - Le coût économique d'Ebola pour l'Afrique de l’Ouest pourrait dépasser 32 milliards $
25/09/2014 - SenStopEbola, la page Facebook qui lutte contre l’épidémie Ebola au Sénégal
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.