(Agence Ecofin) - Depuis que la fibre optique est opérationnelle en RD Congo, Vodacom est la seule entreprise de téléphonie mobile qui a déjà signé un contrat d’utilisation avec la Société Commerciale des Postes et Télécommunications (SCPT). Les autres estiment que la SCPT n’a pas les compétences techniques pour assurer une exploitation satisfaisante de cette infrastructure.
Airtel et Tigo, par exemple, se méfient de la qualité du câble de la fibre optique. Les deux opérateurs estiment que cette infrastructure a été mal posée entre Muanda et Kinshasa. L’autre point qui freine l’arrimage des opérateurs télécoms à la fibre optique, c’est son prix jugé « exorbitant ». 250 000 dollars US par mois pour un débit internet de 155 MB.
D’après le journal Le Potentiel, en Zambie comme en Tanzanie, deux pays frontaliers de la RDC, le prix pour cette même capacité, sur une distance similaire, varie entre 15 000 et 25 000 dollars américains, soit dix fois moins cher.
Airtel et Tigo se disent prêtes à souscrire à la fibre optique, malgré ses limites, si la SCPT accepte entre 40 000 et 45 000 dollars américains par mois.
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