(ECAir) - Fatima Beyina-Moussa, Directrice générale d’ECAir, Equatorial Congo Airlines, (www.flyecair.com), la compagnie aérienne nationale de la République du Congo, également Présidente de l’AFRAA (l’Association des compagnies aériennes d’Afrique) et Stéphane Burton, Directeur général de Sabena Aérospace ont signé un accord en matière de maintenance aéronautique, en présence du directeur général adjoint de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) du Congo, Marcellus Boniface Bongho, et du directeur Stratégie & Développement d’ECAir Marco Vila.
L’accord vise à créer une joint-venture et a offrir des prestations de maintenance aux plus hauts standards de qualité (Normes EASA) au départ de Brazzaville. Un hangar pouvant accueillir des Boeing 787 sera construit à l’aéroport de Maya-Maya. Fatima Beyina-Moussa n’a pas caché sa joie, « car ce projet va contribuer à développer une aviation aux plus hauts standards de qualité en République du Congo », a-t-elle déclaré, avant de revenir sur la volonté du président Denis Sassou N"Guesso d’investir dans la modernisation des infrastructures aéroportuaires du pays.
Cet accord dote à l’Afrique centrale son premier pôle de maintenance. « L'une de nos priorités, c'est la formation et nous sommes persuadés que ce partenariat entre ECAir et Sabena Aerospace est indispensable pour passer à la vitesse supérieure », a expliqué la directrice générale d’ECAir.
Grâce à la collaboration Ecair-Sabena Aérospace, toutes les compagnies aériennes desservant le Congo auront accès à des services de qualité ou celles en transit pourront bénéficier d’une main d’œuvre qualifiée en ingénierie, en maintenance de l’informatique, dans la sécurité et la surveillance, l’organisation, l’accueil des voyageurs et la logistique. « C'est une innovation de taille et un élément supplémentaire qui justifie le statut de hub en Afrique centrale pour Brazzaville », a souligné Fatima Beyina-Moussa. Grâce à cette joint-venture, c’est un transfert de connaissance et un développement d’expertise locale que se dote le Congo, via la formation et le recrutement de techniciens locaux. Le programme de formation devrait démarrer courant 2016.
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