(Agence Ecofin) - Contrainte par la récession, la branche sud-afrcaine du numéro un mondial de l'exploitation sidérurgique, ArcelorMittal, ne trouve pour le moment son salut que dans les réductions d'emplois pour assouplir ses charges ordinaires.
La société se retrouve dans un dilemme qui motive cette décision. En effet, ses pertes au premier semestre se sont alourdies, s’établissant à 1,619 milliard de rands (125,5 millions de dollars) en raison du niveau élevé des cours des importations de charbon à coke et du minerai de fer, la volatilité du taux de change et le ralentissement continu de l'économie sud-africaine.
ArcelorMittal Afrique du Sud, détenue en majorité par le premier producteur mondial ArcelorMittal, a déclaré qu'elle explorerait plusieurs options, y compris des mesures économiques, en évaluant la rentabilité de diverses gammes de produits et la restructuration au cours des six prochains mois.
« Toutes les options ont été explorées et la société n'a d'autre choix que de revoir ses effectifs .», a déclaré ArcelorMittal dans un communiqué, ajoutant qu'elle envisagerait d'abord des solutions alternatives avant toute réduction de postes.
Avec cette réduction d’effectifs, plus de 50 personnes pourraient être affectées. Bien que marginale, cette réduction porterait à 15 900, le nombre d’employés touchés par ces suppressions d’emplois en Afrique du Sud, après celle de Sibanye Gold et AngloGold Ashanti dans un contexte de vents contraires où le chômage a culminé à son sommet depuis 14 ans.
Fiacre E. Kakpo
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