Kenya: East Africa Breweries Ltd indique avoir réalisé 50 millions $ d'investissements nets entre 2012 et 2016

(Agence Ecofin) - East African Breweries Limited, une société leader du secteur brassicole au Kenya et qui est cotée sur le Nairobi Securities Exchange, indique avoir réalisé 32,6 milliards de shillings kényans d'investissements, entre 2012 et son premier semestre 2017 (prenant fin en septembre 2016). Après déduction, des reprises sur les actifs cédés (8,6 milliards de shillings) et des amortissements (18,3 milliards de shillings), la valeur nette de ces investissement se présente à 5,2 milliards de shillings (50 millions $).

Toutefois la valeur des investissements réalisés par cette société filiale du groupe britannique Diageo, connaît depuis 2014 une courbe descendante. De près de 7 milliards de shillings en 2012, ils ont été de seulement 4 milliards de shillings au terme de l'année 2015. Ils pourraient repartir à la hausse à la fin de l'exercice 2017. EABL prévoit d’accroître ses capacités de production au cours de son deuxième semestre 2017.

Pourtant, le premier semestre n'a pas été facile, la hausse des volumes produits couplée à une baisse de la demande a occasionné un repli de 6,5% de la valeur des ventes, même si une bonne maitrise des charges opérationnelles a permis un rattrapage sur les marges. Le bénéfice après impôts progresse de 2% à 5,6 milliards de shillings kényans.

Il en faudra cependant plus pour convaincre les investisseurs du Nairobi Securities Exchange. A 229 shillings kényans le 2 février 2017, l'action EABL reste à un niveau de cours le plus bas des trois dernières années. Sur les 12 derniers mois, elle a chuté de 18%. Cela refléterait la prudence face à un marché qui n’a pas beaucoup bougé ces derniers temps. Les ventes n'ont pas évolué sur le marché kenyan, qui absorbe 74% de la production du brasseur.

Elles reculent de 7% en Tanzanie (9% des ventes d'EABL). Au Soudan du sud le repli est de près de 97%, même si cela reste un marché très peu significatif. La seule hausse enregistrée a été en Ouganda, où les ventes et les volumes ont progressé de 7% respectivement.

Idriss Linge