(Agence Ecofin) - Les actions de la Société Nationale d’Électrolyse et de Pétrochimie (SNEP) cotée sur la Bourse de Casablanca, étaient sur une baisse de 1,44% de leurs valeurs unitaires, en mi-journée du 1er mars 2015, a-t-on constaté à l'observation des entreprises cotées sur ce marché financier. Cette baisse vient renforcer le recul des titres Samir depuis le début 2015, qui désormais se hisse à -35,69%
Selon ses résultats financiers publiés le 31 mars, son chiffre d'affaires a été de seulement 744,1 millions de dirhams malgré une hausse de ses volumes de ventes, contre 845 millions de dirhams à la fin décembre 2013. Même si les charges d'exploitation (744,34 millions de dirhams) ont fortement reculé par rapport à 2013 (831 millions de dirhams), elles ont été suffisamment lourdes en 2014, pour conduire à un résultat d'exploitation négatif de 230 400 de dirhams, contre un excédent d'exploitation de 15,55 millions de dirhams en 2013.
Par contre, la SNEP est parvenue à réduire son déficit financier, le faisant passer désormais de - 17 millions de dirhams, à seulement -3,4 millions de dirhams. Mais, mis ensemble avec le résultat d'exploitation, le résultat courant du groupe s'enfonce dans le déficit à -4 millions de dirhams en 2014, contre seulement - 1,4 millions de dirhams en 2013. Au final le résultat net s'affiche à 4,4 millions de dirhams à la fin de décembre 2014, contre un bénéfice net de 8,37 millions de dirhams.
Lorsqu'ils sont consolidés avec les résultats des autres filiales du groupe, le chiffre d'affaires ne s'améliore pas davantage et le résultat net part du groupe termine sur un déficit de 13 millions de dirhams, contre seulement -8,4 millions de dirhams. Le résultat par action lui s'enfonce à -5,45 dirhams, contre -3,53 dirhams en 2013.
Seule petite bonne nouvelle, la dette sur le long terme recule. Celle-ci était de 40,04 millions de dirhams en 2013 et s'affiche à 22 millions de dirhams en 2014. Mais il faut dire que le différentiel entre l'actif circulant et le passif circulant est négatif de 112 millions de dirhams, avec une belle part due aux fournisseurs et une trésorerie "passif" de 423 millions de dirhams.
Rappelons que le début 2015 a été difficile pour cette entreprise, son titre ayant été suspendu de cotation durant une petite période. Des partenaires français d'Ynna Holding, son premier actionnaire, avaient obtenu un droit de saisie vente sur ses titres. Son retour sur le marché financier n'a pas été facile.
Idriss Linge