(Agence Ecofin) - Après l’épizootie de la grippe aviaire qui avait de nouveau plongé la filière avicole camerounaise dans l’abîme en 2006, après une tentative de relance à la suite de l’interdiction des importations de poulets congelés, les aviculteurs semblent avoir repris vigueur. En effet, selon Jean Paul Fouda Ottou, le Secrétaire permanent de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), le pays produit actuellement «120 000 tonnes d’œufs et plus de 70 000 tonnes de volailles par an, soit environ 46 millions de poulets sur pied».
Seule ombre au tableau de ces performances de l’aviculture nationale, présentées par Fouda Ottou le 25 octobre 2014 à Yaoundé, lors de la clôture du tout premier Salon avicole international de Yaoundé (SAVI) qui s’est ouvert le 23 octobre, le manque criard d’unités d’abattage et de transformation de la production avicole nationale. «Nous sommes confrontés au problème de commercialisation des poulets sur pied, qui constitue un frein au développement de la filière. Nous devons passer à la phase de la transformation», a souhaité le secrétaire permanent de l’Ipavic.
Bien qu’ayant servi de cadre à la présentation du savoir-faire et des performances des aviculteurs camerounais, le SAVI 2014 a surtout été une plateforme de rencontres entre opérateurs, avec pour but de nouer des contacts d’affaires. Il en est ainsi, par exemple, du Programme d’amélioration de la compétitivité agricole (PACA), dont le coordonnateur, le Dr Bourdanne, dit avoir conclu des partenariats avec des fournisseurs de provende devant désormais approvisionner les bénéficiaires du PACA.
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