(Agence Ecofin) - Le tarif électrique élevé appliqué au Ghana (environ 17 à 21 cents de dollars le kilowattheure, contre une moyenne de 10 cents de dollars le kilowattheure pour les autres pays de la région), est dû en grande partie, à la dépendance à une seule ressource énergétique qu’est l’hydroélectricité.
« La principale difficulté éprouvée dans le cadre des contrats d’achat d’électricité signés n’est pas le manque de compétitivité, mais la dépendance à une seule source d’énergie qui restreint la capacité des énergéticiens à proposer d’autres options plus rentables. Le coût de l’électricité relativement élevé est probablement un indicateur de l’inefficacité de cette option.», a affirmé Henry Kerali (photo), le gouverneur de la Banque mondiale pour le Ghana, le Liberia et la Sierra Leone.
La banque s’inquiète également du fait que ce tarif élevé empêche l’exportation de son surplus de production par le pays. Ces déclarations interviennent, après que le nouveau gouvernement a fait part de son intention de réduire le coût de rachat de l’électricité auprès des producteurs indépendants à 10 cents de dollar.
Il y a quelque temps, l’institution financière avait prévu de réduire son appui à l’insertion du secteur privé dans le système énergétique national, après s’être rendu compte que l’exécutif précédent avait signé plus de contrats que prévu dans ce cadre.
Un tir qui a été rectifié par le nouveau gouvernement qui a annulé une partie de ces contrats, reporté d’autres, et maintenu quelques-uns, réalisant par la même occasion une économie d’environ 300 millions $.
Gwladys Johnson