(Agence Ecofin) - Le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) en Algérie, Jean François Dauphin, conduit, depuis le 12 mars, les consultations annuelles sur l’économie algérienne. L'occasion pour le représentant de l’institution financière d’inviter les autorités à « être vigilantes » devant un taux de chômage des jeunes très élevé.
Selon Jean François Dauphin, le tableau de l’économie algérienne n’est pas sombre. Le pays dont l’économie dépend, pour beaucoup, des ressources pétrolières, a su selon lui, « résister au contre-choc pétrolier».
Une performance qui ne suffit pourtant pas, estime le chargé de mission du FMI en Algérie, qui décèle cependant chez les autorités algériennes, «une vraie volonté de s’engager dans la voie [des] réformes [économiques] pour permettre une croissance pérenne qui soit la plus inclusive possible et qui permettra de donner du travail aux jeunes sans que cela ne soit soumis aux aléas de la conjoncture pétrolière ». Il faudrait pour cela que l’économie se diversifie afin de promouvoir des emplois indépendants de la conjoncture du prix du pétrole, indique-t-il.
En septembre 2016, l’Office national des statistiques (ONS) estimait à 10,5%, le taux de chômage en Algérie, en baisse par rapport aux 11,2% de l’année précédente. Selon le FMI, la croissance du PIB devrait passer de 3,6% en 2016 à 2,9% cette année.
Claude Biao
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.