(Agence Ecofin) - L'économie ghanéenne a enregistré une croissance de 7,1% en 2013, grâce notamment au boom des services financiers, a annoncé le bureau national des statistiques le 9 avril. Les activités banques et des assurances ont bondi de 23,2 % l’an passé, portant la croissance globale dans le secteur des services à 8,9%, a-t-on ajouté de même source.
Le secteur de l’industrie, qui comprend les activités d’extraction du pétrole, a enregistré une croissance de 7% alors que celui de l’agriculture a connu une croissance moins soutenue, à 5,2%.La croissance de l’économie ghanéenne en 2013 a cependant baissé par rapport à au niveau enregistré an 2012 (8,8%).
Le Ghana est l’une des démocraties les plus stables d’Afrique de l’Ouest. Mais son économie reste trop dépendante de l'or, du cacao et, à un degré moindre, des exportations pétrolières malgré la forte croissance économique enregistrée au cours des dernières années.
L’augmentation du déficit public, la chute du cours de l'or de 28% et le rachat d'actifs lancé par la Réserve fédérale américaine (Fed) ont contribué à faire perdre près d'un quart de sa valeur à la monnaie locale, le cédi, l'année dernière. Cette tendance s'est accentuée depuis début 2014.
La Banque centrale du Ghana avait relevé, le 6 février, son taux directeur de deux points entiers, à 18%, pour tenter de stopper la dégringolade de la monnaie locale et «combattre des pressions externes». Plus récemment, l’institut d’émission a augmente les réserves obligatoires imposées aux banques de 9 à 11%. Le président ghanéen John Dramani Mahama avait, quant à lui, proposé le développement de l'industrie locale et la diversification l’économie pour redresser le cedi, dont la chute a fait flamber les prix de tous les produits de consommation.
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