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Roger Milla: «Chaque club reçoit 25 millions de FCFA (38 000 €) pour toute l’année»

  • Date de création: 20 janvier 2011 13:34

(Agence Ecofin) - Dans une interview accordée à l’agence Ecofin pour le journal Les Afriques, Roger Milla présente sa fondation en faveur des enfants de la rue et s’exprime sur le football africain, son économie, ses difficultés et, malgré tout, ses succès.

Qui, en Afrique, n’a pas vibré devant les exploits de Roger Milla, le héros qui, en 1990, a propulsé le Cameroun en quart de finale de la Coupe du Monde ? Aujourd’hui, « Roger’s », comme l’appellent ses amis, consacre une grande partie de son temps et de ses moyens à sauver des enfants camerounais du malheur. L’homme, modeste et généreux, souhaite développer son action. Qui l’aime le suive.

Les Afriques : Que fait votre fondation ?

Roger Milla : Nous nous occupons essentiellement d’enfants, des orphelins, des enfants de rue, des enfants nés en prison. Chaque année, nous prenons en charge environ 200 gamins, qui ont en général douze, treize, quatorze ans... Pour les enfants plus jeunes de deux, trois ou quatre ans, on trouve plus facilement des mamans. Mais, à partir d’un certain âge, c’est plus difficile, surtout quand ils ont connu l’extérieur… Nous avons aussi une petite école de football qui forme 35 à 40 de nos enfants orphelins.

Nous nous occupons également « d’anciennes gloires du football ». Des gens qui ont fait une belle carrière, mais qui sont aujourd’hui oubliés et en difficulté. Dans ce cadre, nous sommes un peu soutenus par la FIFA.

LA : Et pour les enfants, quel est le financement ?

RM : Jusqu’ici tout est sorti de ma poche, avec quelques amis qui aident matériellement en offrant un peu de leur temps ou quelques marchandises… Nous avons réuni récemment tous les bénévoles qui s’occupent de cette fondation. Autrefois, nous étions seulement trois ou quatre. Aujourd’hui, nous sommes douze-treize personnes et nous essayons de dynamiser notre action. Il y a très peu de monde qui se préoccupe de ces enfants, à part la structure de la Première dame.

LA : Les clubs internationaux, notamment français, vous donnent un coup de main ?

RM : Non, malheureusement pas.

Lire la suite dans Les Afriques No 145