(Agence Ecofin) - « Un cadeau de Noël ». C’est ainsi que Jean Paul Sawadogo (photo), directeur général de la Société burkinabè des fibres textiles (Sofitex), qualifie le financement d’un montant de 65 milliards de francs CFA consenti à la société par un pool de banques composé de la HSBC, la Société générale, BHF Bank, BMCE Bank International, Fimbank et Attijariwafa Bank.
Ce crédit, baptisé Sofitex 23, servira à financer les opérations de collecte, de transport et d’égrenage de l’or blanc burkinabè. « C’est tout simplement le prêt offshore le plus important de l’histoire de la Sofitex à égalité avec la campagne 2006/2007 », a indiqué Jean François Lambert, responsables des financements structurés de matières premières pour le groupe HSBC. Pour lui, cet emprunt est l’expression de la confiance sans cesse renouvelée que la Sofitex manifeste vis-à-vis de ces banques européennes vers lesquelles elle se tourne pour ses besoins de financement.
Jean Paul Sawadogo revient sur l’importance de ce prêt qui arrive à point nommé : en effet, « la production cotonnière dans la zone Sofitex est dans une dynamique de relance véritable.» indique-t-il.
Lors de la signature de la convention de financement qui s’est tenue à Paris, Eric Tiaré, ambassadeur du Burkina en France, s’est félicité de l’opération au vu de son importance pour la filière qui nourrit près de quatre millions de personnes, participe au PIB à hauteur de 5% et réalise environ 35% des recettes d’exportation.
Meknès, Maroc.