(Agence Ecofin) - « Il n’aura pas de problème, c’est l’Etat qui organise ce salon ! » disait le mot qui accompagnait le billet d’avion et la lettre officielle des organisateurs de l’Africa IT Expo (AITEX) permettant au journaliste, selon eux, d’obtenir le visa à l’arrivée.
Mais à son arrivée, depuis Cotonou, la police des frontières ne l’a pas entendu de cette oreille et a mis en doute cette lettre dite officielle des organisateurs.
Louis-Nino Kansoun (photo à droite) est ainsi détenu « le temps de la vérification de ses papiers » depuis près 24 heures, dans des conditions déplorables, sans manger. De nombreuses démarches ont été entreprises depuis hier midi pour le faire libérer. Sans succès.
La signature de Louis-Nino Kansoun, journaliste béninois, est pourtant bien connue des lecteurs de l’Agence Ecofin et du magazine Réseau Télécom.
La mésaventure est sans doute ordinaire pour un jeune Subsaharien en déplacement au Maroc, mais elle tranche furieusement avec tous les discours économiques pro-africains du royaume chérifien. Voilà un thème de débat tout trouvé pour le salon AITEX qui s’ouvre ce jour à Casablanca.
Nous formulons nos vœux pour que M. Kansoun soit rapidement libéré avec tous les égards qui sont dus à ce jeune journaliste talentueux.
21 septembre 18h : Grâce à l'intervention de l'OFEC (Office des Foires & Expositions de Casablanca), Louis-Nino Kansoun a finalement été libéré vers 14 heures après 27 heures de détention et de diète totale.
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