(Agence Ecofin) - Auparavant applicables à certaines importations bien précises, le gouvernement algérien vient de décider « que tous les produits destinés à la consommation finale, sont désormais soumis au régime des licences d'importation ». L’information a été rendue publique le lundi 20 mars 2017, à travers un communiqué du ministère algérien du commerce.
A travers cette mesure qui généralise le régime de licence à toutes les importations, le gouvernement renforce ainsi son arsenal juridique et réglementaire visant à réduire les importations de produits.
En effet, le niveau élevé du déficit commercial enregistré par le pays ces dernières années a poussé les autorités algériennes à adopter une série de mesures visant à réduire les importations. Il s’agit notamment de l’imposition de licences d’importations pour plusieurs secteurs dont l’automobile, de quotas ainsi que d’autres mesures administratives.
Pour rappel, il faut noter que la balance commerciale algérienne a affiché un déficit record de 18,8 milliards $ contre 14,7 milliards $ en 2015. Toutefois, ce déficit commercial a enregistré une baisse de 55% sur les deux premiers mois de l’année 2017, pour se situer à 1,69 milliard $, contre un déficit de 3,72 milliards $ sur la même période de 2016.
BK
Lire aussi:
20/03/2017 - Algérie : le déficit commercial en baisse de 55% à 1,69 milliard $ sur les deux premiers mois de 2017
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »