(Agence Ecofin) - Le groupe Jindal Africa Investment, la filiale régionale du groupe indien Jindal, a indiqué qu'il n'allait pas quitter ses exploitations de charbon situées au Mozambique, bien que les prix de cette ressource minière ait connu une baisse drastique sur le marché international, passant de 250 $ la tonne, à une moyenne de 100 $, a-t-on appris des médias mozambicains citant Chandra Singh, son directeur général.
Selon M. Singh, Jinda Africa envisage plutôt de procéder à des restructurations, notamment dans le domaine de la sous-traitance. Le groupe veut ainsi réduire ses coûts opérationnels. Une décision particulière, lorsqu'on sait que d'autres opérateurs miniers en activité dans ce pays d’Afrique australe, ont décidé soit de céder leurs actifs, soit de les abandonner, pour éviter des pertes immenses.
Ainsi, à l’inverse de Jindal, d'autres entreprises indienne à l'instar de Coal Africa et Tata Steel ont décidé de placer leurs actifs mozambicains en vente. Bien qu'il soit dans un partenariat stratégique avec l'Anglo-australien Rio Tinto, Tata Steel souhaite désormais vendre ses 35% de parts sur la mine de charbon de Benga, située dans la province mozambicaine de Tete.
Idriss Linge
Accra, Ghana