(Agence Ecofin) - Au Kenya, les perspectives actuelles concernant la production de café pour le compte de la saison 2016/2017, sont défavorables en raison de la sécherresse qui frappe le pays depuis quelques mois.
En effet, cette sécheresse qui est associée au phénomène météorologique La Niña, a entraîné le démarrage tardif de la seconde saison pluvieuse de la campagne agricole 2016/17 et a conduit à un retard de la floraison des caféiers, notamment à cause de la hausse des températures. « Les précipitations enregistrées entre les mois de novembre et de janvier ont été faibles » constate James Oduor, directeur exécutif de l’Autorité nationale de gestion des sécheresses. « Avec de telles conditions, nous prévoyons une production de café à la baisse », a confié Harisson Mugo, directeur à l’Institut de recherche sur le café.
En plus de la production, certains experts estiment de leur côté, que la qualité du café kenyan, notamment celle de sa variété arabica, pourrait être affectée par cet épisode de sécheresse.
Ces prévisions sombres pour la filière du café, interviennent dans un contexte déjà morose pour la filière du thé, marquée selon plusieurs observateurs, par les fortes probabilités d’échec dans l’atteinte de l’objectif d'une production du thé de 500 millions de kilogrammes, annoncé par le gouvernement kenyan.
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.