National Bank of Kenya lance un département spécialisé, en vue de tirer profit des échanges avec la Chine

(Agence Ecofin) - La National Bank of Kenya a publié lundi 30 mars un communiqué faisant état des aménagements au sein de son staff dirigeant. On peut noter dans cette information, que le groupe a débauché des compétences de plusieurs grosses entreprises en activité au Kenya. On retrouve ainsi Georges Jaba le nouveau responsable des risques, qui vient de Nic Bank, et aussi Bernadette Ngara qui sera en charge de la communication et du marketing, et qui vient de Guraranty Trust Bank. Mais le recrutement le plus marquant et celui de Sandra Hua Yao, ancienne responsable chez Telkom (Orange Kenya), qui devient la directrice en charge du département payement électronique, et du tout nouveaux service en charge des opérations avec la Chine.

« La banque d'affaire, les services de banque islamique, la microfinance et le segment des affaires consacrés aux opérations avec la Chine nouvellement lancé, ont tous enregistré une forte croissance en 2014 et nous avons hâte de conquérir de nouvelles parts », a fait savoir dans le rapport financier pour l'exercice 2014, Ahmed Munir, le directeur général de NBK.

Les relations économiques entre la Chine et le Kenya se sont développées autour des projets gouvernementaux d'infrastructures, parfois exécutés par des entreprises chinoises, ou alors du fait d'un accroissement des importations kényanes en provenance de la Chine. Dans les deux cas, se pose parfois le défi de servir une communauté assez fermée et dont certains membres éprouvent parfois des difficultés à utiliser une autre langue que le chinois.

National Bank of Kenya espère ainsi faire progresser ses revenus et oublier une année 2014 qui a vu ses bénéfice décroitre de 21,7% à seulement 890 millions de shillings (9,4 millions $). Sur les 7 derniers jours ouvrables, l'action National Bank of Kenya a chuté de 4,8% sur le Nairobi Securities Exchange où l'entreprise est cotée. Une contre-performance qui peut être perçue comme une sanction des investisseurs contre le recul des marges.

Idriss Linge