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Tribune

Bill Gates et la Banque Islamique de Développement créent un mécanisme de financement prometteur

Birama Boubacar Sidibé : « Etendre ce mécanisme de financement au développement des infrastructures pourrait considérablement accroître l’enveloppe financière destinée aux pays moins avancés. » Birama Boubacar Sidibé : « Etendre ce mécanisme de financement au développement des infrastructures pourrait considérablement accroître l’enveloppe financière destinée aux pays moins avancés. »
  • jeudi, 13 décembre 2012 09:29

De la récente collaboration entre la Banque Islamique de Développement (BID) et la Bill et Melinda Gates Foundation est né un mécanisme innovant de financement du développement capable d’orienter des capitaux très importants vers des secteurs prioritaires. Le principe est que le donateur, ici la Fondation Gates, couvre uniquement les charges du financement, assurant ainsi à ses dons un effet de levier considérable.

L’Agence Ecofin a rencontré Birama Boubacar Sidibé, vice-président de la BID, qui a mené cette heureuse expérience avec le philanthrope américain.

Agence Ecofin : La Banque Islamique de Développement (BID) va collaborer avec la Bill et Melinda Gates Foundation pour financer l'éradication mondiale de la poliomyélite et de la malaria. Qu’est-ce qui a motivé et permis le rapprochement de ces deux institutions sur cette thématique ?

Birama Boubacar Sidibe : Le rapprochement de nos deux institutions a été catalysé par la visite de M. Bill Gates au siège de la BID à Djeddah en janvier 2012. Cette visite a permis aux deux institutions de découvrir qu’elles partagent la même vision de promouvoir le développement humain en investissant dans les domaines prioritaires comme la réduction de la pauvreté, la santé, et l’éducation.

Le choix des deux thématiques, poliomyélite et paludisme, a été motivé par le fait qu’il reste seulement trois pays au monde où la poliomyélite est encore endémique à savoir le Pakistan, le Nigéria et l’Afghanistan qui sont tous membres de la BID. S’agissant du paludisme, force est de reconnaitre que ce sont là-encore les pays membres de la BID, notamment ceux au Sud du Sahara, qui payent le plus lourd tribut au paludisme.

Etant l’une des institutions financières de développement d’une part, et prenant en compte son mandat de soutenir le développement humain, d’autre part, la BID est interpelée pour soutenir les efforts liés à l’éradication de la poliomyélite et freiner l’évolution du paludisme.

AE : Comment se répartiront les rôles et les charges de chacun dans les projets communs BID Fondation Gates ?

BBS : Un mémorandum d’entente a été signé entre les deux parties, indiquant les rôles et responsabilités de chacune d’elles. Il s’agira essentiellement de co-financement de projets, de missions conjointes dans les pays membres, de partage d’expériences et de personnel, de plaidoyer et de mobilisation de ressources pour les grandes causes.

AE : En quoi ce mécanisme de financement innovant a-t-il permis de mobiliser des fonds concessionnels pour le programme polio du Pakistan ? Ce mécanisme est-il conforme au standard de la finance islamique ?

BBS : En situation d’essor économique normal, les biens et services qui relèvent de la catégorie « Biens Publics » (il s’agit en particulier de l’éducation de base, de la santé, de l’eau potable) sont financés par les pays au moyen des ressources générées à l’interne (ressources fiscales). C’est pourquoi un pays comme le Pakistan, de la catégorie des pays à revenu intermédiaire, n’a pas habituellement accès aux ressources concessionnelles généralement réservées aux pays les moins avancés. Compte tenu de la crise économique que connait ce pays, le Pakistan ne dispose pas de ressources financières internes suffisantes pour les besoins du programme d’éradication de la poliomyélite à un moment où les financements des partenaires traditionnels de son Programme d’éradication de la poliomyélite s’amenuisent.

Ce mécanisme est estampillé triple gagnant parce que, au bout du compte, le premier gagnant est le Pakistan qui dispose de ressources concessionnelles auxquelles il n’aurait normalement pas accès pour conduire son programme national d’éradication de la poliomyélite (il n’aura à rembourser que le principal du financement accordé par la BID) ; le second gagnant est la Fondation Gates qui bénéficie ainsi d’un puissant effet de levier de ses ressources philanthropiques ; et enfin, le troisième gagnant est la BID qui, par cet artifice, met à la disposition d’un pays membre d’importantes ressources ordinaires qui auront été rendues concessionnelles par le biais de ce montage financier (tous les frais liés au financement sont pris en charge par le philanthrope, en l’occurrence la Fondation Gates).

Le mécanisme utilisé est tout à fait en accord avec les principes de la finance islamique. Il a d’ailleurs été approuvé en octobre 2012 par le comité d’experts indépendants qui conseille la BID en matière de conformité de ses opérations avec les règles financières islamiques.

AE : D’autres pays comme le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, pourraient-ils s’inspirer de l’exemple du Pakistan et engager une coopération avec la BID et la Fondation Gates ? Quels sont les critères à remplir pour qu’un pays puisse bénéficier de votre concours ?

BBS : Absolument. La Fondation Gates et la BID se sont engagées à continuer leur collaboration. Des discussions sont déjà en cours entre la BID et le Gouvernement Fédéral du Nigéria pour la mobilisation des ressources financières nécessaires à la mise en œuvre de son programme national d’éradication de la poliomyélite. Le financement de la BID est accessible à tous ses pays membres qui en font la demande.

AE : Vous avez joué un rôle primordial dans le montage et la structuration de ce schéma de financement. Pouvez-vous nous indiquer les types de compétences que vous avez sollicité en interne et en externe pour mener à bien cette mission que vous a confié le Docteur Ahmad Mohamed Ali, président de la BID ?

BBS : Le succès de cette initiative a été possible grâce aux efforts conjoints d’une équipe pluridisciplinaire du personnel issu de différents départements du Complexe des Opérations que je dirige et d’autres départements de la BID tels que les départements de la Gestion du risque ; Juridique ; Finances, ainsi que des départements sectoriels, financier et juridique de la Fondation Gates.

AE : Quelle pourrait être la contribution des organisations philanthropiques pour la promotion et la diffusion de ce schéma de financement ? Avez-vous déjà approché des grands philanthropes internationaux comme Warren Buffet, Aliko Dangote, le prince Prince Al Walid… ?

BBS : Ce schéma de financement a été monté et mis en œuvre avec une organisation philanthropique, la Fondation Gates. Cela signifie que toutes les autres organisations similaires peuvent utiliser le même schéma pour financer des projets dans leurs secteurs prioritaires. Ainsi, les organisations philanthropiques peuvent supporter la promotion de ce mécanisme à travers la dissémination de l’information dans les medias, la participation à des missions conjointes dans les pays, la poursuite des efforts de plaidoyer pour mettre à l’agenda les grands défis tels que la pauvreté, la maladie, la faim, l’eau potable, l’assainissement, etc., lors des grandes rencontres de la communauté internationale.

Après l’approbation du projet par le Conseil de la BID, nous avons approché en premier lieu les institutions de financement sœurs pour donner les détails du mécanisme, et en même temps les encourager à l’utiliser pour augmenter les ressources disponibles pour le financement des projets dans les pays en développement. En deuxième lieu, nous allons approcher les grands philanthropes en association avec la Fondation Gates pour les inciter à se joindre à notre partenariat.

AE : Compte tenu d’énormes besoins de financement de projets d’infrastructure dans les pays du Sud, pensez-vous que cette innovation financière pourra permettre de lever davantage de capitaux sur les marchés ou auprès des fonds de pensions et des fonds souverains ? Quels sont vos arguments pour inciter la finance internationale à adhérer à ce mécanisme ?

BBS : Absolument. Ce mécanisme permet l'utilisation des ressources ordinaires / non concessionnelles des Institutions Financières ou celles mobilisées au niveau des marchés financiers pour soutenir de gros projets dans les pays en développement.

Par ailleurs, ce partenariat peut être élargi pour plus de soutenabilité. Par exemple les allocations habituelles de revenu net sous forme de dons des banques multilatérales de développement, les profits générés par les fonds spéciaux ou tout autre mécanisme de bonification peuvent se substituer aux ressources philanthropiques et/ou les compléter.

Les fonds d’investissements pourraient offrir des taux compétitifs pour un tel montage et en abaisser le coût pour l’institution philanthropique. Ces fonds seraient attirés par le profil de risque du financement proposé (risque souverain pour le principal et risque du philanthrope pour les charges). Cela veut dire que le mécanisme proposé a le potentiel d’attirer les énormes ressources du secteur privé et autres fonds souverains en quête d’investissement à risque acceptable. Il y aurait donc un quatrième gagnant à l’initiative !!!!

Étendre ce mécanisme de financement au développement des infrastructures pourrait considérablement accroître l’enveloppe financière destinée aux pays moins avancés, aider à combler le déficit énergétique, l'expansion du réseau routier et améliorer ainsi la compétitivité des pays membres de la BID, sans entrave à la viabilité de la dette.

AE : Seriez-vous disposé à partager l’expérience de ce partenariat innovant avec des banques de développement (BAD, AFD, BEI….) et des banques commerciales ?

BBS : Sans aucun doute. D’ailleurs le processus a été déjà amorcé par la diffusion récente d’une communication sur ce mécanisme de financement. En effet, le Président du groupe de la BID a adressé une lettre aux différents chefs d’institutions sœurs comme la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l’Agence française de développement, la Banque européenne d’investissement, le Fonds monétaire international, etc., dans laquelle il annonce ce nouveau partenariat et donne des détails sur ce mode de financement innovant qui pourrait permettre de mobiliser d’énormes ressources pour le financement du développement dans les pays membres.

En plus, la BID a l’intention de soumettre une note conceptuelle comme contribution au débat sur le financement du développement au Groupe de haut niveau, nommé par le Secrétaire général de l'ONU pour faire des recommandations sur le programme de développement mondial au-delà de 2015. Nous sommes prêts à partager le retour d’expérience.

AE : La crise frappe les grands donateurs gouvernementaux et limitent leur capacité d’aide publique au développement. Comment voyez-vous l’évolution du financement des politiques publiques d’aide au développement ?

BBS : La crise financière n’épargne aucun grand donateur et aura certainement des effets sur l’aide au développement. En effet, à cause de l’interdépendance des économies et de la globalisation des échanges mondiaux, la récente crise a affecté non seulement les pays du Nord mais aussi ceux du Sud, en particulier l’ensemble des pays membres de la BID, à travers la réduction de l’aide publique au développement (APD) et la baisse du volume des échanges et des investissements privés étrangers.

Cependant, il faut noter que l’APD a augmenté de façon remarquable au cours de la dernière décennie, malgré les perturbations de la crise financière mondiale. Elle a augmenté de 0,22% du PIB des pays donateurs en moyenne en 2000 à 0,32% en 2010 et a atteint un niveau record de 127,3 milliards de dollars en 2010. Il y a eu également une réorientation importante des flux vers les pays à faible revenu, qui ont ainsi reçu 62% des flux d'aide en 2010, contre 47% en 2000.

Nonobstant cette croissance, une des principales préoccupations, aujourd’hui, est que les versements d'APD sont sur le déclin.

Ils ont reculé de 2,7% en 2011, à cause des consolidations budgétaires dans plusieurs pays donateurs. Ces versements sont susceptibles de baisser davantage en 2012 et au cours des prochaines années, compte tenu de la crise de la dette dans la zone euro ainsi qu’aux Etats-Unis et au Japon. C’est pourquoi, un éventuel ralentissement des flux d'APD souligne la nécessité d'améliorer l'efficacité de l'aide pour permettre l’atteinte des OMD en 2015.

Il faut quand même se féliciter du fait que nos pays membres ont résisté tant bien que mal aux effets pervers de la crise grâce à des facteurs qui ont contribué à compenser la baisse de l'APD. Parmi ces facteurs, il faut citer, en premier lieu, l'émergence de nouveaux donateurs majeurs, y compris la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud, etc. et la poursuite du soutien des pays du Conseil de Coopération du Golfe, et en particulier de l'Arabie saoudite, dont la contribution à l'APD a augmenté de façon sensible.

Deuxièmement, le secteur privé des pays développés reste liquide et poursuit des opportunités d'investissement partout, y compris dans les marchés émergents.

Troisièmement, les Banques multilatérales de développement, y compris la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la Banque asiatique de développement et la BID jouent un rôle important et ont la capacité de prendre le relais.

Quatrièmement, il faut assister les pays à se passer de l’aide. Cela pourrait se faire à travers la mise en place de stratégies qui leur permettent de mobiliser davantage de ressources internes et de gérer les dépenses publiques de façon plus efficace et efficiente. Ceci leur permettra de s’approprier leur processus de développement.

Enfin, l'accent devrait être mis vers l'amélioration de l'efficacité de l'aide, la qualité de la croissance, son caractère inclusif et surtout sa capacité à générer des emplois pour les jeunes diplômés.

AE : La Banque islamique de développement va bientôt passer le cap de 40 ans d’existence. Pouvez-vous nous dresser un bilan et des perspectives pour les prochaines années ?

BBS : La structure institutionnelle du Groupe de la Banque islamique de développement (Groupe BID) comprend, en plus de la BID, l’Institut islamique de recherche et de formation (IRTI), la Société islamique d’assurance des investissements et des crédits à l’exportation (ICIEC), la Société islamique pour le développement du secteur privé (ICD), et de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC).

La BID est la seule institution dans le monde musulman, qui a été classée «AAA» ces dix dernières années par les trois agences de notation internationales. Ces notes reflètent non seulement la bonne gouvernance et la solidité institutionnelle et financière de la BID, mais aussi le soutien indéfectible de ses actionnaires. Ces valeurs permettent à la BID de mobiliser des ressources sur les marchés financiers internationaux à des conditions concurrentielles. Ces ressources sont ensuite octroyées à des coûts relativement faibles à nos pays membres.

Jusqu’en fin 2011 (1432H), le cumul du financement du Groupe de la BID s'élevait à 54,6 millions de dinars islamiques (soit environ 78 milliards de dollars). Le financement des projets a représenté 51% du financement total, suivi par celui des opérations de commerce à 47%, de l'assistance technique à 1%, et de l’assistance spéciale à 1%. Les secteurs cibles sont l'éducation, la santé, l'industrie et les mines, l'énergie, l'agriculture, le développement communautaire et rural, les transports, l'eau et l'assainissement, les technologies de l'information et de la communication, la micro-finance et le développement des PME.

Par ailleurs, le groupe de la BID est la seule banque multilatérale de développement qui soutient des activités de développement socio-économique en dehors de sa sphère d'appartenance par le biais de l'aide aux communautés musulmanes dans les pays non membres. En effet, la BID est intervenue dans 75 pays non-membres et a financé la création de centres de développement communautaire, d’écoles, de centres de santé, etc. Elle a octroyé des bourses d'études dans le cadre de la formation professionnelle et dans de nombreuses disciplines académiques.

S’agissant des perspectives, le groupe de la BID entend jouer un rôle de catalyseur dans la coopération économique et la transformation de ses pays membres. A cet égard, il a élaboré un programme de transformation en trois phases pour la période 2010-2020. La première phase ou phase de fondation couvrait la période 2010-2012 et a mis l'accent sur l'amélioration de la structure organisationnelle du groupe, de ses règles et procédures en fonction de sa Vision 1440H (2020).

Au cours de cette première phase, a aussi été lancée la préparation de la stratégie de partenariat des pays membres (MCPS) dans une douzaine de pays comme base de dialogue et de cadre des interventions. Dans la deuxième phase la BID, à travers sa stratégie à moyen terme (2013-2015), se prépare à la prochaine étape de la réforme et va se concentrer davantage sur la qualité et les résultats de ses interventions. Les orientations principales de cette phase consisteront à :

- intensifier les efforts de mobilisation des ressources, notamment des ressources concessionnelles, pour répondre à la demande sans cesse croissante des pays membres

- mettre l'accent sur les programmes de création d'emplois et de la croissance inclusive, en particulier dans les pays du printemps arabe

- acquérir et vulgariser les connaissances. En effet, combler le fossé des connaissances et partager le savoir et le savoir-faire sont et demeurent des priorités de la BID

- intégrer les activités de renforcement des capacités dans toutes les opérations de la banque

- systématiquement introduire une culture basée sur le résultat et l'efficacité du développement afin de progressivement accroître la valeur ajoutée de la BID dans ses interventions dans les pays membres.

 

Propos recueillis par Dominique Flaux

Entretien avec Birama Boubacar Sidibé, vice-président de la BID

 
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