(Agence Ecofin) - Société Générale Ghana négocie un emprunt de 20 millions $ auprès de la Société Financière Internationale, la branche de la Banque mondiale en charge du soutien du secteur privé dans les pays en développement. L’emprunt d'une maturité d'un an et qui peut être renouvelé jusqu'à deux fois, permettra à la filiale du groupe français Société Générale, de soutenir sur le court terme, les besoins des entreprises ghanéennes en financement en dollars US.
La SFI devrait examiner cette demande lors de son prochain conseil d'administration qui se tiendra vers la deuxième moitié du mois d'avril. Le rapport financier de 2016 publié par la banque sur le Ghana Stock Exchange, ne donne pas d'indications sur l'encours de ses emprunts à différentes institutions nationales et internationales, au terme de son dernier exercice financier. Mais dans le rapport annuel 2015, il ressort que Société Générale Ghana avait contracté un emprunt similaire auprès de la Société Financière Internationale, mais d’un montant de 30 millions $. Cet argent devait être remboursé avant la fin 2016.
Par ailleurs, la banque est toujours débitrice d'une facilité de long terme de 30 millions $, obtenue auprès du Proparco, la branche de l'Agence Française de Développement en charge du secteur privé. Au 31 décembre 2015, trois retraits d'un montant de 17,5 millions $ avaient été effectués. Des précisions sur les retraits de 2016 sont encore attendues.
SG Ghana avait aussi obtenu des facilités de la Banque Européenne d'investissement et d'un fonds italien de soutien au secteur privé.
On note par ailleurs, que sa maison mère Société Générale, lui a accordé un prêt de 24,3 millions $ en février 2015. Le principal de ce prêt était remboursable au bout de 10 ans, et ses intérêts au taux annuel de 9,5% (payable par tranches semestrielles) au-dessus de la moyenne sur 6 mois du taux interbancaire à Londres. Mais en novembre 2015, une décision spéciale de la Banque centrale du Ghana a autorisé la filiale à rembourser, à sa maison mère, la moitié du principal d'un montant, de 12,2 millions $, bien avant les 5 ans de délai de grâce qui avait été initialement mentionné dans l'accord de prêt.
Idriss Linge
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.