(Agence Ecofin) - L’État marocain a achevé, le 17 avril, le processus de son désengagement de la Banque centrale populaire (BCP), en cédant le reliquat du capital du groupe bancaire qu’il détenait aux Banques populaires régionales (BPR). Ces parts représentent 6,0187% du groupe BCP, soit 10,4 millions d’actions qui ont changé de main via le compartiment du marché de blocs de la Bourse de Casablanca au cours unitaire de 197,25 dirhams, soit un montant global de 2,055 milliards de dirhams. (1 euro =11 dirhams).
Ce désengagement de l’Etat a permis aux Banques Populaires Régionales de devenir l’actionnaire majoritaire de la BCP, avec 50,46 % du capital. Avec cette prise de contrôle, la BCP se conforme aux standards des grands groupes mutualistes internationaux.
«Cette opération s’inscrit dans la logique d’alignement de la BCP sur les standards internationaux des grandes banques mutualistes, c’est à dire renforcer la présence de l’actionnaire représentant les sociétaires de la banque», explique Hammad Bennis, responsable des relations avec les médias de la banque, cité par le portail Médias 24.
L’État marocain garde, cependant, une action symbolique pour garder son poste au Conseil d’administration et au comité directeur de la banque.
A noter que la BCP compte dans son tour de table plusieurs institutions marocaines et étrangères, dont l’Office chérifien des phosphates, le groupe français BPCE, la Société financière internationale (SFI), le groupe Saham et Wafa Assurance.
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