(Agence Ecofin) - Branch, une Fintech américaine basée dans la Sillicon Valley et qui associée à Facebook, veut mobiliser 50 millions $ sous la forme d'endettement ou d'ouverture de capital. La ressource lui permettra d'accroître sa capacité à accorder des prêts sur de nouveaux marchés.
Aucune indication n'a été donnée sur les marchés concernés, mais l'entreprise qui est présente au Kenya depuis 2015, a débuté des opérations au Nigéria cette année 2017, et avait déjà ouvert un point de vente en Tanzanie en 2016. L'argent mobilisé par Banch est prêté à ses clients, via une application mobile, et en association avec des opérateurs de téléphonie mobile.
L'information sur cette opération future, a été donnée alors que les dirigeants de la fintech revelaient avoir mobilisé 200 millions de shillings au Kenya (1000 shillings = 9,7 $), pour accroître sa capacité à prêter à sa clientèle dans ce pays, via le service M-Pesa de Safaricom. Depuis que la société y a débuté des activités, Branch revendique avoir accordé des prêts d'une valeur de 4 milliards de shillings, au rythme moyen de 400 millions par mois.
Des prêts dont le maximum ne dépasse pas 50 000 shillings (485 $), et qui sont remboursables sur une période située entre 1 mois et un an. Pour son lancement, elle avait déjà mobilisé 15 millions $. Le grand risque pour ses investisseurs c'est le niveau de créances douteuses que son activité peut générer. Mais ses dirigeants rassurent que l'encours de ce type de créances qui était de 20% au départ, est aujourd'hui de moins de 5%.
Chamberline Moko
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