(Agence Ecofin) - Union Bank of Nigeria, un groupe financier coté sur le Nigeria Stock Exchange, a indiqué lundi disposer de suffisamment de provisions, pour couvrir son exposition d'un montant total de 3,9 milliards de nairas (10,69 millions $) au stock de la dette de 9Mobile, l'entité qui a succédé à Etissalat Nigéria qui était contrôlé à 40% par Etisalat et 45% par un fonds souverain des Emirats Arabe Unis et 15% par un homme d'affaire nigérian.
La banque fait partie d'un groupe de plusieurs entités au Nigéria, toutes les catégories confondues, à qui l'opérateur devait une somme globale de 1,2 milliard $.
Il était d'abord question que ces sociétés financières entrent dans le capital d'Etisalat Nigeria, à la suite d'une conversion de leurs obligations en actions, mais l'initiative a été stoppée par la banque centrale.
Union Bank a, plus que tous les autres, intérêts à rassurer les investisseurs. Elle prépare actuellement une augmentation de capital de 50 milliards $ (136,7 millions $), via une offre publique de nouvelles actions. Un des investisseurs très actifs sur le secteur bancaire africain, Atlas Mara, qui est déjà son actionnaire, compte sur l’opération, pour y accroitre sa participation. Elle a déjà sécurisé près de 100 millions $ chez Fairfax Africa, pour les besoins de ce projet.
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »