(Agence Ecofin) - Un 3ème employé vient d’être averti à la télévision publique mauricienne (Mauritius Broadcasting Corporation-MBC)). Cette fois, il s’agit de la syndicaliste Rehana Gafoor. Il lui est reproché d’avoir pris la parole publiquement sur une plateforme.
Dans une lettre, la direction de la MBC explique que Rehana Gafoor n’avait pas le droit de s’exprimer ainsi sans l’autorisation préalable du directeur général. Le média met en avant sa qualité d’employé, ignorant qu’elle est aussi syndicaliste et présidente de l’Observatoire de la démocratie.
Rehana Gafoor a dit sa surprise au cours d’un entretien avec le site d’information lexpress.mu. Cette employée de la MBC rappelle qu’elle a souvent exprimé ses opinions au cours d’émissions radiophoniques. Mais manifestement, son employeur ne l’accepte plus, ni pour elle, ni pour les autres employés.
Avant le cas Rehana Gafoor, 2 journalistes ont été avertis pour avoir exprimé des opinions politiques au cours d’un forum-débat organisé en novembre 2015 par le Media Trust, organe public qui forme les journalistes. Ashok Beeharry et Ritvik Neerbun contestent la sanction prise contre eux. Ils ont saisi le ministère du Travail et réclame l’ouverture d’une enquête sur les mesures « répressives » dont ils sont victimes. Les 2 journalistes ont également écrit à la présidente de la République et au Premier ministre.
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