(Agence Ecofin) - Les impôts sont trop élevés en Ouganda, pense le manager général de la société de télédistribution Azam Tv, Simon Arineitwe. Il rappelle que les impôts absorbent 49% du revenu des entreprises.
Pour lui, cette situation constitue un frein à la pénétration du câble dans le pays et même une menace à l’objectif de passage à la télévision numérique en juin 2015, délai fixé par l’Union internationale des télécommunications (Uit).
Simon Arineitwe, qui s’est exprimé dans le journal Daily Monitor, ajoute que si la télévision payante est chère en Ouganda c’est à cause de cet excès de taxes payées par les entreprises. Celles-ci répercutent leurs charges fiscales sur le coût du produit qui devient inaccessible pour une bonne partie de la population.
Le patron d’Azam Tv relève les insuffisances des mesures prises par le gouvernement. Pour lui, il ne fallait pas seulement baisser de 25% les droits d’importation des décodeurs. Cet allègement fiscal doit s’étendre à tous les équipements utilisés pour la télévision payante. C’est la voix pour rendre ce service plus abordable et faciliter la transition numérique.
En 2012, l’Ouganda comptait environ 5 millions de téléviseurs dont 90% étaient analogiques, selon les chiffres donnés par la Commission ougandaise des communications.
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