(Agence Ecofin) - Le réassureur panafricain Continental Re, coté sur le Nigerian Stock Exchange, a indiqué dans un communiqué adressé à l'agence Ecofin, que son bénéfice net des six premiers mois de l'année s'achevant le 30 juin 2017, a été de 3,1 milliards de nairas (soit environ 8,4 millions $). Cette performance est quasiment dans la stabilité et très légèrement en baisse, comparée aux 3,8 milliards de nairas réalisés sur la même période en 2016.
« Une couverture équilibrée du marché africain nous a permis de maintenir notre dynamique de croissance durant le premier semestre. Cela nous renforce dans notre conviction que le groupe atteindra les objectifs fixés pour l’exercice et enregistra une fois de plus des résultats positifs en ce qui concerne l’encaissement de primes et les bénéfices, » a déclaré Dr. Femi Oyetunji, le directeur général du groupe, s'exprimant sur ces performances.
Dans le détail toutefois, cette évolution légèrement négative du résultat final est expliquée par une augmentation des charges d'exploitation et l'effet de fluctuation du naira. Les primes brutes souscrites ont atteint 15,2 milliards de nairas, contre 11,9 milliards de nairas au terme du 2ème trimestre 2016, soit une hausse de 27%. En même temps, les charges de sinistres occasionnées sur la période ont atteint 3,5 milliards en 2017 contre 5,30 milliards en 2016, soit une baisse de 33%.
La période aura été marquée cependant, par un défi. Selon son compte de Cash-Flow, on a pu relever que la trésorerie d'exploitation du réassureur, contrôlé à 51% par la holding Saham Finances et à 49% par la firme d'investissement African Capital Alliance, s'est dégradée. Elle s'est retrouvée en position négative de 1 milliard de nairas sur la période, contre une situation positive de 2,7 milliards de nairas (7,8 millions $) en 2016.
Le groupe n'a pas particulièrement commenté cette évolution. Mais un regard sur ses performances financières du premier semestre 2017, fait ressortir que cette partie de sa trésorerie, est impactée par une sortie d'argent de 7,8 milliards de nairas, associée à la réparation de sinistres.
Idriss Linge
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