(Agence Ecofin) - Des géants sud-africains du secteur des assurances entendent se positionner sur le potentiel du marché estimé à 30 milliards de shillings (294 millions $) qu’offre la nouvelle loi sur l’assurance maritime au Kenya.
Le texte qui deviendra effectif en janvier 2017 impose pour les transports maritimes des biens marchands à destinations du Kenya, de souscrite une police d'assurance locale. Sanlam Maritime, une des branches de l'assureur Sanlam, et qui est le leader en Afrique de ce type de service, devrait apporter toute sa logistique au service de sa filiale au Kenya.
UAP Holding Old Mutual devrait bénéficier du déploiement d'échelle des services d'assurances spécialisées, développés par sa maison mère basée à Johannesburg, avec une capacité de couverture de près de 254 millions $.
Il y a une semaine, les affréteurs maritimes kényans ont sollicité un report de l'application de cette nouvelle loi. Leur argument principal était que les assureurs locaux n'avait ni l'expertise, ni la capacité pour offrir le type de couvertures associées à leurs activités.En réalité, le défi de fonds, c'est que cela les contraindra à payer les frais d'assurance en amont de la procédure de débarquement des marchandises. Une situation qui obligera certains à contracter des prêts bancaires. Jusque-là, les importateurs pouvaient sortir les marchandises sur présentation d’un devis global incluant les frais d'assurance, et régler la note deux mois plus tard à leurs fournisseurs.
Idriss Linge
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