(Agence Ecofin) - Sensibilisation et produits innovants. Voilà les solutions proposées par Maurice Amogola qui préside l’Association Ougandaise des Courtiers en Assurances (UAIB) pour assurer une plus grande pénétration du marché ougandais par les compagnies d’assurance. «Le secteur des assurances a du mal à atteindre des niveaux de pénétration significatifs.» déclarait-il lors de la réunion annuelle de ladite association à Kampala.
«En Ouganda, seulement 40% des polices d'assurance transitent par des courtiers contre aux 75% au Kenya et 80% en Tanzanie.» explique-t-il.Et d’indiquer que, de ce fait, le secteur en Ouganda est en retard sur les autre pays de la sous-région puisque sa participation au produit intérieur brut du pays tourne autour de 0,65% contre 2,3% au Rwanda, 2,76% au Kenya ou 2,2% en Tanzanie.
Ainsi, la faiblesse de ce chiffre en Ouganda est d’après lui, liée à la difficulté du public à percevoir l’importance du courtier dans la chaîne qui relie l’assuré à l’assureur.
«Le public en est encore à apprécier la pertinence du rôle du courtier dans le secteur» dit-il. Cette mauvaise perception est le résultat de la politique des compagnies d’assurances qui consiste à essayer d’atteindre le client par elles-mêmes plutôt que de recourir à des courtiers.
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »