(Agence Ecofin) - D’après Jona Dabit, l’un des responsables du secteur de la pêche au Ministère nigérian de l’agriculture, le déficit annuel du Nigeria en matière de production de poissons est de 1,9 millions de tonnes. Cette situation qui contraint le pays à se tourner vers les importations pour répondre à une demande locale évaluée à 2,7 millions de tonnes constitue un frein au développement du pays, affirme l’officiel. «Nous devons tous nous intéresser à la pisciculture afin d’être équilibrés économiquement car nous ne pouvons pas continuer à importer du poisson alors que nous avons les ressources naturelles et humaines nécessaires pour en produire plus qu’assez. Les Nigérians doivent savoir que la pisciculture est une activité peu onéreuse et rentable.» a-t-il déclaré.
Conscient des contraintes inhérentes à la dépendance aux importations, le gouvernement s’est engagé dans une série d’actions visant à atteindre son autosuffisance. Ainsi, les autorités ont procédé au mois d’août à la signature d’un mémorandum d’accords avec l’île de Malte sur la création de «parcs à poissons industriels» pouvant produire annuellement plus de 250 000 tonnes de poissons, indique Agritrade.
Aaron Akinocho
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.