(Agence Ecofin) - La justice sud-africaine a tranché : «La demande d'appel est rejetée. Nous avons réétudié notre jugement et nous avons conclu que l'appel n'avait pas de chance raisonnable d'aboutir», a déclaré le juge Aubrey Ledwaba.
Le chef de l’Etat sud-africain est accusé de corruption dans une affaire de contrat d'armement d’un montant de 4,8 milliards de dollars, qui précède son arrivée au pouvoir.
Les charges avaient été abandonnées en 2009, juste avant son élection, mais l’opposition n’a jamais désarmé. Elle a fini par obtenir de la Haute cour de Pretoria, la réouverture du dossier. Une décision qui vient d’être confirmée en Appel, ce qui réactive les quelques 783 chefs d'inculpation de corruption qui pèsent sur M. Zuma.
Il ne reste plus que la Cour constitutionnelle comme seul et dernier espoir pour le président sud-africain.
Dans cette affaire de contrat d’armement sont également impliqués les groupes Thales (France), Saab (Suède) et BEA Systems (UK).