(Agence Ecofin) - D’après l’hebdomadaire sud-africain Mail & Guardian, le fournisseur de connectivité Internet Neotel serait impliqué dans une affaire de corruption. Le journal a révélé que des contrôleurs du cabinet d’audit et de conseil Deloitte, ont saisi le Comité indépendant de régulation des auditeurs (IRBA) après la découverte d’un paiement « douteux » de 100 millions de rands (7 860 000 dollars) à la société Homix.
Cette somme aurait été versée par Neotel pour décrocher l’appel d’offres portant sur un contrat de vidéosurveillance de 835 millions de rands (65 631 000 dollars), lancé par la société Transnet. Un appel d’offres auquel Neotel n’avait pourtant pas répondu.
Le conseil d’administration de Noetel, suite à ces accusations, a commandé une enquête interne, confiée à une autre société d’audit. Le président directeur général de la société Sunil Joshi et le directeur financier Steven Whiley ont été placés sous surveillance. Selon ce rapport d’enquête instruite par Neotel, aucun acte illégal ou de corruption n’a été décelé et Transnet aurait nié toute participation dans une quelconque affaire illégale.
Le scandale de corruption, levé par Deloitte, pourrait compromettre la poursuite de l’opération d’acquisition du fournisseur de connectivité par Vodacom. Dans le journal Sunday Times, David Lewis, le directeur exécutif de Corruption Watch, a expliqué que l'accord entre Neotel et Vodacom ne reprendra que lorsque la question de la corruption sera réglée.