(Agence Ecofin) - 2 milliards de dollars, c’est le montant envoyé par la diaspora algérienne vers son pays d’origine en 2013. D’après la Banque mondiale, cette somme qui représente 1% du PIB du pays, est en hausse de 60 millions de dollars par rapport à l’année 2012 où les envois de fonds ont plafonné à 1,94 milliards de dollars.
Les envois qui sont passé de 211 millions de dollars en 1970 à 790 millions de dollars en 2000 ont plus que doublé en moins de 15 ans. Une performance qui, si elle classe l’Algérie au 5ème rang des pays ayant reçu les plus gros envois de fonds de leurs émigrés dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), ne la positionne cependant que très loin derrière l’Egypte qui, avec 17,5 milliards de dollars reçus en 2013 reste en tête de ce classement régional.
Analysant les chiffres relatifs aux envois de fonds des émigrés de la région MENA, la Banque mondiale constate que le montant de ces envois, évalué à 46 milliards de dollars pour l’an dernier, est en baisse de 2%. Une situation dont l’institution de Bretton Woods associe la responsabilité aux expulsions massives d’immigrées exerçant dans les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Si l’Égypte occupe la 6ème place dans le classement mondial des dix pays ayant le plus bénéficié des envois de fonds de l'émigration, il n’est cependant pas le premier pays africain de ce top 10, puisque le Nigeria se retrouve à la 5ème position avec 21 milliards de dollars reçus.
Aaron AKINOCHO
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