(Agence Ecofin) - La Banque mondiale a approuvé le 4 avril dernier deux programmes de prêts au profit de la République du Congo, d’un montant total estimé à 46,5 millions $.
« Ces financements permettront à la Banque mondiale de répondre à l’appel du gouvernement pour l’aider à opérer les réformes nécessaires, notamment dans le secteur public, afin de créer un environnement propice à une croissance durable, en harmonie avec le patrimoine naturel et forestier du Congo », a indiqué Djibrilla Issa (photo), représentant résident de la Banque mondiale en République du Congo.
La première facilité évaluée à 40 millions $ provenant de l’Association internationale de développement (IDA), est destinée au lancement du Projet de réformes intégrées du secteur public (PRISP) dont la mise en œuvre s’étalera sur la période 2017-2022. Le PRISP est un projet ambitieux du gouvernement congolais visant entre autres, l’amélioration de la collecte des recettes notamment forestières, l’assainissement dans les dépenses publiques et le renforcement de la transparence dans les marchés publics.
Le deuxième prêt d’un montant estimé à 6,5 millions $ fourni par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) est un appui de financement au Projet forêt et diversification économique (PFDE), dont l’exécution couvrira juillet 2017 et juillet 2021.
« Ce financement additionnel permettra d’augmenter le nombre de membres des communautés locales et des peuples autochtones bénéficiant de microprojets en agroforesterie, avec un accent particulier sur les communautés vivant autour des parcs nationaux de Ntokou-Pikounda et Nouabalé-Ndoki. Il permettra aussi de mettre en place une structure de gestion du parc Ntokou-Pikouda, d’appuyer le développement de l’écotourisme au parc national Nouabalé-Ndoki et d’appuyer la lutte anti-braconnage au niveau national », explique Julian Lee, chargé de ce projet à la Banque mondiale.
Fiacre E. Kakpo
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