Au Kenya, la culture sous serre gagne du terrain. La pratique est de plus en plus adoptée par les producteurs qui sont confrontés à la réduction des superficies arables. Mais loin de se limiter au monde rural, elle s’étend déjà en milieu urbain. Expliquant les raisons de l’engouement pour cette pratique, Moses Khaemba d’Hortipro Limited, une compagnie spécialisée dans la fabrication des serres, déclare: «Beaucoup de kényans adoptent cette pratique parce qu’elle ne requiert qu’un petit capital de départ et elle leur permet de produire plus. »

Le dirigeant poursuit en indiquant que le coût de maintenance des serres était en effet très modique et qu’elles permettaient un meilleur usage de l’eau. En plus, souligne-t-il, les serres offrent une protection contre le gel, le vent, et limitent l’exposition aux insectes nuisibles.

Pour Amos Karanja, l’avantage de la pratique de l’agriculture sous serre réside en ce qu’elle lui permet de gagner un revenu supplémentaire à côté de l’exercice de son métier.

Le jeune homme qui y consacre le quart d’un hectare à Kitengela dans le comté de Kajiado explique qu’il parvient à joindre les deux bouts grâce à la culture de la tomate. Selon le site internet Sabahi Online, cette pratique qui se généralise gagnerait à être encore plus soutenu par les autorités kényanes.

Aaron Akinocho