Les nouvelles tendances de l’industrie du divertissement, selon l’agence Hopscotch

(Agence Ecofin) - L’agence de communication Hopscotch vient de publier la 5ème édition de l’étude des tendances de l’Entertainment dans le monde.

Il s’agit d’une revue transversale de l’industrie du divertissement dans les domaines de la musique, du cinéma, des séries et divertissements Tv, des jeux vidéo, du brand content ou encore de la littérature. L’analyse a été menée en collaboration avec Idea Factory, l’agence japonaise de développement et d’édition des jeux vidéo, ainsi que le bureau de style international Promostyl et le département marketing et prospective de TF1.

L’étude a retenu quatre tendances pour la période 2016-2017.

Phenomenon - Un monde marqué par l’Intelligence Artificielle

La balade dans le temps n’est plus qu’une formalité dans l’Entertainment en 2016, même si cette balade est freinée dans la réalité par la densité de notre matière. Cette tendance est affirmée par des séries comme « Frequency », « Timeless » ou encore « Time After Time », qui montrent les aléas et les avantages du voyage dans le temps, ainsi que les effets imprédictibles sur le continuum espace-temps.

Beyond – Penser au-delà des catégories

Il y a de plus en plus une disparition des catégories et des genres. La fiction pratique la « décatégorisation » et le « dégenrage » tous azimuts : hommes, femmes, robots, humains, animaux, extraterrestres…, comme s’il était question de faire place nette pour de nouvelles réalités. Le film « Son of Zorn », sorti en octobre sur la Fox, raconte l’histoire d’un authentique guerrier de papier animé essayant de renouer avec sa famille, qui vit dans le monde réel. C’est à croire qu’il n’y a plus de frontières.

Easy - Simplifier un monde devenu illisible

Le grand public a un rapport complexe avec la politique. Du coup, les politiciens tentent par tous les moyens de rendre la politique simple, lisible, attractive, en y appliquant les ressorts du divertissement. En 2016, Barack Obama a exécuté un « Slow Jam » avec Jimmy Fallon. Dans le film « House of Cards », le personnage Frank Underwood qui incarne le président, n’hésite pas à apostropher David Cameron ou Manuel Valls sur Twitter. La campagne électorale américaine a été marquée par les majorettes du candidat Trump.

Rekindle – Vers la « reconscientisation » de nos actes

Dans tous les domaines de l’Entertainment, de nombreuses œuvres s’attachent à nous éclairer sur le chemin de la « reconscientisation » de tous nos actes : tourner le dos à la peur, revenir à l’humain, à l’amour, à l’intelligence et à la conscience collective, donner de la hauteur et du sens à nos parcours.

Yannick Assongmo Necdem